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Anahit, Erévan

La passion d’Anahit pour la photographie

Ma passion pour la photographie me vient de mon enfance. Pourtant, je n’ai jamais pensé que je serais sur le chemin pour le devenir. C’était quelque chose d’imaginaire, déconnectée de mes plans de routine, mais une idée oubliée dans un « tiroir de mon placard ».

J’ai appris l’existence du projet « Autonomisation des femmes » par mon mari, un vétéran de la guerre de 2020. Il m’a donné une motivation incroyable pour participer à la compétition. J’ai juré de nous aider nous-mêmes.

À vrai dire, nous étions plusieurs épouses d’anciens combattants à mettre sur le papier nos idées et à postuler pour le projet. Je n’étais pas sûre que mon idée serait approuvée, mais j’ai fait de mon mieux, j’ai conçu mon plan d’affaires et je l’ai envoyé.

La bonne nouvelle est arrivée quelques semaines plus tard. Je faisais partie des bénéficiaires de la subvention. C’était un jour de joie. On m’a offert ma formation de photographe professionnel et mon appareil photo avec ses trois objectifs. Il n’est pas si facile de maîtriser les techniques de prise de vue, mais je suis têtue et je le ferai.

J’ai fait mes premiers tests et osé mes premières photos, et elles ne sont pas si mal du tout. Je dois en apprendre davantage. Au début, mes modèles étaient les membres de ma famille, et c’était incroyable de voir à quel point ils aimaient ce que je faisais.

Lorsqu’une pensée ou une idée devient une réalité, c’est un accomplissement personnel non seulement pour moi, mais aussi pour mon mari qui, parallèlement à sa réducation, partage mes progrès.